LES NUITS BLANCHES DE SAINT-PETERSBOURG
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 Tristan De Montbourg — 100%

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Tristan De Montbourg

Tristan De Montbourg


Messages : 16
Date d'inscription : 28/02/2011

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MessageSujet: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeLun 28 Fév - 23:37



Tristan de Montbourg
starring Gaspard Ulliel


IDENTITÉ

NOM :Né Monnestier, aujourd'hui de Montbourg.
PATRONYME :
PRÉNOM :Né Zéphyrin, aujourd'hui Tristan.
AGE : 27 ans.
DATE DE NAISSANCE : C'est un secret.
LIEU DE NAISSANCE : Paris
HABITE : Saint-Pétersbourg ; Allemagne.





MÉTIER ET RANG

Je suis étranger à Saint-Pétersbourg. En effet je suis originaire de France, où j'ai reçu une mission bien particulière. Être les yeux et les oreilles de Napoléon dans cette terre Slave. Si ici je pourrais être défini comme espion, je ne suis qu'un noble au titre, si gracieux, de colonel. Une élite au service du fougueux Napoléon. Être à ses ordres et exécuter ses envies, de l'investigation à l'assassinat, j'appris à servir l'Empereur. L'homme qui effaça mon passé pour me ré écrire un futur.


PHYSIQUE

Je ne suis pas forcement le mieux placé pour parler de mon corps. Un manque de subjectivité certaine dut au succès que j'ai auprès de ces dames. Je vais toutefois m'efforcer d'en faire une description précise. Un visage expressif, parfois dément. Il reflète parfaitement mes émotions. Mes traits renvoient la dureté d'une vie passée. Une cicatrice au sommet du front et une fossette torturent mon visage. Dans le bleu de mes yeux se retrouvait un camaïeu azur. Une succession de nuance pure et profonde semblable à un océan déchainé. A l'instar de mes yeux, mon nez est lui aussi impressionnant. Dur et volontaire, il habile mon visage, soulignant gracieusement la pureté de mon regard. Mes cheveux, bruns et fin encadrant mes traits aussi délicatement que les pétales d'une fleur.

Des sourcils, fin et obscure contraste avec le teint voilé de ma peau. Blanche et usé ma peau porte les affres d'une vie vagabonde. Un visage, travaillait par mes jeunes années, finissant sur un filet de barbe. Barbe travaillé à l'instar de D'Artagnan. Ceci n'étant qu'une description exhaustive de mon museau. Difficile de croire que mes origines sont si incertaines.

Une carrure princière et des lignes délicates, je suis un piètre représentant d'une vie sauvage. Bien plus noble que la moitié des français. Le fruit de nombreuses privations s'articulait puissamment autour de mon buste, sculptant timidement une musculature. Je n'étais pas monté comme ces dieux grecs ou gladiateur, j'étais l'inverse. Svelte et fin. J'étais fait pour la course, pour la rapidité et non pour des combats de coqs. Et je le suis encore, bien que j'eus gagné en force. Mais trêve de bavardage, nous ne sommes pas ici pour nous étendre sur mon corps.

Car bien qu'il soit criblé de petites cicatrices, il est plus souvent recouvrèrent de vêtement noble qu'il n'est nu. Depuis maintenant quelques années, je ne porte plus de guenille. Le lin, le velours ou la soie. Bien plus noble qu'un coton fragile et abimé. L'avantage de l'évolution.


CARACTÈRE

S'il était simple de définir mon physique, la difficulté n'est pas la même pour mon être. Je fus deux personnes, deux entités. Le caractère que j'eus dans les rues n'était plus compatible avec mon nouveau rang social. Ce que je fus dans mon enfance était semblable à un chat sauvage. Beaucoup d'agressivité, un instinct de survie au-dessus de tout, une tendance à attaquer pour défendre, vagabond et rebelle. J'ai souvent montré les dents, autant que j'ai mordu d'ailleurs. Aujourd'hui, avec mon nouveau rang et mes obligations, je me suis assagis. Plus courtois, plus agréable, mais ce n'est pas pour autant que l'animal sauvage m'a quitté. Non loin de là, j'étais toujours le même, je m'étais juste adapté.

Je ne sais pas de qui je tiens ma rage de vivre. D'ailleurs, j'en viens à me demander si elle ne m'est pas venu tous simplement. Une réaction de défense, de survie, qui a eu l'effet escompté. J'appris à me débrouiller, à repérer les bons coups. Mais surtout j'ai appris à m'affirmer, à ne plus me laisser marcher sur les pieds. Refuser de se laisser écraser par la société, c'est refuser de se fondre dans la foule. Refuser les effets de mode, refuser l'autorité qui muselait les personnalités. Un besoin maladif de se sentir vivre, de se savoir vivant. Comment être vivant lorsque l'on n'est pas un libre de penser seul. Pour moi les deux ne sont pas compatibles. Vie et soumission ... Impossible.

Et puis, en prenant des années, j'ai mûri. Moins impulsif, mais plus réfléchit. Plus logique, plus tacticien. Malheureusement, je n'étais pas près de me calmer. Il fallut attendre une montée dans la société pour découvrir mon nouveau moi. Quelqu'un de moins insolent, moins rude. Je suis plus calme, sage, un gentilhomme aux services de ces dames. Oui les femmes, mon amour pour elle est incommensurable. Alors, quand je pus enfin me pencher sur ce problème, je devins charmeur, très charmeur. Séduire et servir la gente féminine. Les femmes et l'alcool, mes deux péchés.

Espion, ou colonel, l'un comme l'autre demandé un esprit vif, une culture, un sens de l'observation et de l'analyse, mais surtout ... Savoir jouer la comédie. Savoir être un autre. Ne me prenez pas pour quelqu'un de prétentieux, c'est juste que Monnestier Zéphyrin n'est plus. Je suis à présent de Montbourg Tristan, ce qui veut dire que j'ai déjà réussi à changer, je pourrais continuer à le faire. J'avais l'avantage de savoir tous faire et cet avantage venait tous droit des rues Parisiennes..



HORS-JEU

COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? AH AH la bonne blague !
UN PETIT MOT ?Aucun sauf que fumer c'est mal




Dernière édition par Tristan De Montbourg le Ven 4 Mar - 0:32, édité 7 fois
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Tristan De Montbourg

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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeLun 28 Fév - 23:49





HISTOIRE
Chapter one ; to live or to survive

Je ne pourrais dire quand je suis née, je n'en détiens aucun souvenir. Mon plus vieux fragment du passé remonte à 1787 lorsque j'avais quatre ans. J'ai certes une année de naissance, 1783, mais je ne détiens que cela. Une date englobant douze longs mois. 365 possibilités. L'année de naissance de Stendhal, aucune importance ? Je sais. D'aussi loin que je m'en rappelle je vécus seul dans les rues pavées de Paris. Ayant pour seul foyer la cave éventrait d'une maison. 1787, le 28 mai pour être précis. Cette date me marqua énormément puisque que l'on ne parlait que de ça... La mort de Leopold Mozart à Salzbourg. Aucune utilité réel, mais de tel événement était rare et la mort du musicien déchaîna l'aristocratie Française.

Grandir dans la rue est un combat perpétuel contre la société et le monde. Un combat à mort ou le moindre faux pas est sanctionné par cette dernière. L'on pouvait accepter ce destin comme le refuser. Affronter ou fuir. Pour les enfants des rues la seule solution de vivre libre était le vol, les sales coups. Si vous acceptiez de courber les épaules et de filer droit, vous auriez la chance d'entrer votre nom dans la liste des serviteurs d'un seigneur ou aristocrate. Mais être cravaché et tendre l'autre joue en seul réponse n'était pas une vie. Du moins elle ne l'était pas pour moi. Plutôt rester libre et revendiquer mes idéaux que de servir avec pour seule pensée celle de votre maitre.

Il fallait s'imposer et rester déterminé. Je ne compte plus le nombres d'enfants qui finirent par courber l'échine. Sans accepter, je peux comprendre leurs gestes, ils avaient une famille, ils voulaient vivre vieux. Ce que je voulais moi était différent. J'aurais certes désiré un avenir, mais je chérissais plus la liberté et la vérité pour céder à la facilité. Espérer un avenir était facile, l'avoir et le vivre était autre chose.

Mes vrais souvenir remonte à 1789, une grande année. J'avais alors six ans, l'âge parfait pour survivre dans un monde de chien. Assez grand pour décider, assez léger pour courir plus vite que les adultes, assez malin pour ne pas se faire prendre et assez mignon pour jouer la comédie. L'âge d'or de l'enfance. Une vie amusante, malgré les difficultés, ou le jeu embrassé la survie. Cette année fut difficile pour beaucoup de gens. Un hiver rude, mais le plus important, un soulèvement populaire. Les évènements s'enchaînèrent dès le mois de Juin. Le 4 juin signa la fin d'une vie. Le jeune Dauphin, frère ainé du futur Louis XVII. Et puis, plus d'un mois après, La Fayette imposa sa Garde nationale, un moyen de plus pour dominer le peuple si vous voulez mon avis. Et enfin le fameux 14 Juillet. Jour mémorable pour chaque Français du pays. La prise mémorable de la Bastille, signant la fin du pouvoir Royal.

Cette chute poussa Noble et Clergé a renoncé à leurs privilèges. La pseudo fin des classes sociales, mais toujours la misère dans les rues Parisienne. Le 23 aout arriva alors avec la liberté religieuse, si cela changea quelques choses ? Non, les fossés persister, s'amplifiant presque. Trois jours plus tard fut crée La déclaration des Droit de l'Homme et du Citoyen et la liberté de la presse. Encore une fois ... Ce ne fut que des paroles en l'air, car depuis mes un mètre, je ne vis aucun changement. Le combat restait le même, c'était même pire. La France était tellement en ébullition que le système ne fonctionnait plus.

Quand je vous dis que 1789 est une grande année, je ne vous mens pas. C'est l'année ou Paris redevient la capitale du pays. Et ce uniquement par le retour de la famille Royale. Ce retour signifiait aussi le retour en masse d'une noblesse perdue ... Plus que jamais, la fracture sociale s'était clairement installé.

1790, j'avais alors 7ans, ou j'allais les avoir, qu'importe. Une années clairement politique. Entre le décès de Joseph II, la division du pays en 83 départements et l'abolition de la noblesse. Ce fut à cette époque que je connus mes premiers gros problèmes. Mes petits vols et fourberie ne furent pas du gout de tous. Et je fus fiché comme délinquant notoire. Qu'ils fassent, je n'avais que faire de leurs actions. Car quelque fut leurs nombres, j'étais toujours en liberté. Je ne me laissais vraiment pas faire. La vie était déjà assez dure, pas besoin de la vivre dans une prison. J'avais aussi l'avantage d'être très entouré, ainsi que de n'être l'unique enfant rebelle de Paris.

Le seul os que je rencontrais fut un boulanger un peu trop hargneux. Il faut dire que je vidais ses caves plusieurs fois par semaines depuis des années. Un jour il décida, subitement, d'y mettre fin en me mettant un peu plomb en tête et ce au sens propre du terme. Le vieux rondouillard me tira dessus alors que je pillais son pain. Plus de peur que de mal, mais un plomb me toucha au front, provoquant une hémorragie conséquente et une fuite anticipée. Affaiblie par la perte de fluide sanguin, je fis un malaise à plusieurs kilomètres de notre planque. Ne reprenant connaissance qu'une semaine plus tard. Un bandage de fortune sur le sommet du crâne. Faible et anémié je mis de longues semaines à revenir. De longues semaines à me trainer, esclaves des fièvres et infection qui gagnèrent mon corps.

Malgré le malaise qui m'habitait, je fus en mesure de comprendre une chose, je devais passer à la vitesse supérieur si je souhaitais continuer à vivre. Voler plus gros, mais plus rarement. Sortir trop souvent m'exposait, moi et la bande, au danger du monde. Nous nous mimes à fonctionner ainsi dès mon retour. La cicatrice qui trônait sur mon front était mon garde-fou. C'était grâce à elle que je commençais à me faire plus malin, plus rusé que je l'étais. Et puis le 21 octobre arriva enfin, laissant la France s'affirmer par son drapeau. Bleu, blanc, rouge, soutenu un mois et demi plus tard par le mythique : Liberté, Égalité, Fraternité... Un semblant d'espoir habilla chaque habitant du pays. Un plaisir de courte durée malheureusement...

En effet, la France déclara la guerre à l'Autriche le 20 avril 1791. J'eus la chance d'être assez jeune pour ne pas être menacé par la campagne d'enrôlement. La France avait besoin de soldat, non pas d'enfant. La France se vidait lentement de ses hommes lorsque Louis XVI prit la fuite à Varennes. C'était le 20 juin, son arrestation eut lieu le 21.

Un pays explosé ou personne n'aidait personne. Ou était passé les idéaux républicains ? L'envie d'être libre et indépendant. 1791 ne fut pas qu'une année sanglante, ce fut l'année où, sur de mes capacités, j'appris à lire. Un enseignement difficile qui me prit de longues heures. S'infiltrer dans les salles de théâtre écouter ce que les acteurs jouaient, et lire le livret fourni au spectateur. Une méthode fort difficile, surtout lorsque personne ne pouvait vous reprendre. La fin de l'année approchait à grand pas, et je n'étais toujours pas un excellent lecteur. Alors c'est en passant près d'anciens nobles que j'appris la mort malheureuse de Mozart fils.

Je dois avouer qu'à l'époque cette nouvelle ne me toucha guère, c'est en prenant une décennie que sa mort m'attrista. Lorsque j'entendis un opéra de son cru. Décembre ne fut pas qu'un mois de deuil musical, il le fut aussi pour moi. L'un des enfants qui m'accompagnait depuis toujours succombât d'une fièvre. Fièvre provoqué directement par une balle perdue. Un noble avait tiré dans la foule et ce pour d'obscure raison. Le pauvre enfant en reçut quelques plombs. De longues jours à veiller celui qui fut mon compagnon d'arme. De longues jours vains où la mort finit par embrasser son être.

Ce qui suivit, n'eut guère d'importance. Toujours sous le choc de cette mort, je restais distant face au monde. Me révoltant de plus en plus et crachant sur le premier homme qui se croyait supérieur. Une mini vendetta contre le système qui se solda par un voyage dans les geôles parisiennes. J'y restais trois semaines, ratant ainsi la prise des Tuileries et la suspension de Louis XVI début aout. Une année de changement pour 1792. Car après la chute définitive du roi, une république française fut instauré le 21 septembre. Quelques jours après ma libération.

J'étais septique. Je ne croyais plus en cette France. Elle m'avait trop trahis. J'avais trop souvent espéré pour être bafoué peu de temps après. Je n'y croyais pas. Pourtant Louis XVI fut jugé le 11 décembre suivi, l'année suivante, de son exécution le 21 janvier. Le pauvre Louis avait perdu la tête ... Dans tous les sens du terme. C'était la fête dans les rues. Même moi, enfant des rues, fut convié à la fête. Un minimum de considération par les adultes. Plus de chasse à l'homme. J'avais repris confiance en mon pays. Et puis le 25 mars arriva, la puissante Russie s'allia à la noble Angleterre dans le but d'anéantir la France. Ce fut la fin des festivités. L'ensemble du pays avait peur à présent. Deux super puissance contre nous, c'était dur.

Le 28 juillet l'Autriche prit possession de Valencienne. Une grande défaite, une perte de territoire énorme. Et puis, nous ne fûmes plus les seuls à vivre la mort d'un monarque. En effet Marie-Antoinette fut exécuté le 16 octobre. Nous étions dans une période noire de l'histoire. Si 1793 fut dure, elle n'avait rien à envier à sa succession. 1794, ou la grande terreur. La France n'était plus. Ce n'était plus qu'un territoire enchaînant les exécutions. Louis avait déjà perdu la tête, mais Robespierre et Carrière ne furent pas épargné par la folie vengeresse des Français...

Cette année marqua définitivement un tournant dans ma vie. Vivre caché. Le peuple n'avait plus aucune pitié avec les pillards de mon espèce. Il faillait être bien plus malin qu'eux. S'ils partaient du principe que nous étions qu'une bande d'enfant sans avenir, ignares et illettrés. Nous partions du principe qu'ils ignoraient tous de nous. J'avais en effet fini mon apprentissage avec la langue Française. Il m'aura fallu trois longues années pour manier les bases de cette langue. J'avais encore à apprendre, mais les lettres sur les journaux avait enfin un sens pour moi. Cette faculté nous sauva de nombreuses fois. Le seul défaut à notre plan était bel et bien l'écriture. Aucun enfant des rues ne savait le faire. Sachant déjà lire, je me proposais naturellement. J'avais réussi à lire à partir de rien, écrire ne me semblait pas plus compliqué.

Et puis les mois s'enchaînèrent. Je quittais mes 11 ans pour les 12. De plus en plus grand, de plus en plus réfléchit. Mais loin d'être dieu. J'attrapais ce que l'on nommait, à l'époque, un rhume des foins. Je n'avais rien pour lutter. J'étais maigre, faible et l'hiver n'allait pas tarder. Ne possédant rien, pas le moindre sou. J'étais persuadé de mourir. Il ne pouvait en être autrement.

Crachant mes poumons aussi souvent qu'un homme respire, je me sentais partir. L'on ne pouvait rien pour moi. Les autres n'acceptèrent point l'idée d'une fin définitive. J'étais presque le plus vieux, j'étais celui sur qui l'on comptait. J'étais le cerveau. Mais j'étais bien au de la, j'étais un ami, un frère. Je n'avais jamais considéré ceux de la bande comme étant ma famille, mais eux si. Et accepter ma mort était impossible. Les jours passèrent encore et ma conscience défaillit. Les rare moment de lucidité m'offrait un triste tableau. Toujours quelqu'un à prier pour moi. Si seulement ils savaient ... Il n'y avait de dieu selon moi, car s'il existait, il ne permettrait pas de telles douleurs...

Pourtant ce fut dans une église que je me réveillais à présent, un masque moutarde sur le torse. Ceux de la bande avaient de la ressource, ils avaient supplié le vieux prêtre de me soigner. Et bien qu'il fut aussi optimiste que moi sur mon futur, il s'occupa de moi et mes poumons souffrant. Ses soins quotidiens, une nourriture bien plus riche que du pain et beaucoup d'obstination conduit mon corps sur le chemin de la guérison. Qui l'aurait cru ? Il y avait encore quelques semaines mon corps faiblissait inexorablement. Et aujourd'hui ... Je reprenais pieds. Un épisode qui nous conduit en 1796.

C'était bel et bien la seconde fois que mon corps réclamé autant la mort. Et encore une fois, cet accident poussa mon esprit à trouver d'autres solutions. Ils nous faillaient une vraie planque... L'arrière église par exemple... Il ne fut pas difficile de convaincre le vieux prêtre. Une habitation chauffée contre une main d'oeuvre journalière. Une sorte de pacte qui entraîna la montée de notre niveau de vie. Nous étions enfin autres choses qu'un tas d'os ambulant... Nous étions des jeunes gens en pleine possession de nos moyens.

Et puis, Bonaparte prit Milan, s'imposant comme un leader en puissance. Il avait du chien, il n'acceptait pas qu'on lui marche dessus... C'était un homme de caractère. Un semblant d'avenir avec ce conquérant qui ne souhaitait pas perdre son temps en discours inutile. Pour preuve, sa renommé effrayer la grande Russie et attiré L'Espagne. Ainsi, le 19 aout 1796, une alliance Franco-Espagnol naquit. Une alliance de l'espoir, une amorce au pouvoir.

Jusqu'à mes 13 ans une seule et unique question qui régissait ma vie était : Vivre ou Survivre ? Vivre et rentrer au service d'une famille fortuné ou Survivre et se battre pour sa liberté. J'ai choisi de survivre. Et je continuerais à le faire tant qu'on me crachera dessus. Ne jamais baisser le regard, continuer à défier, s'affirmer et devenir quelqu'un.




Dernière édition par Tristan De Montbourg le Ven 4 Mar - 0:15, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeLun 28 Fév - 23:49






HISTOIRE
Chapter two ; to survive or to die

Mon corps avait changé, j'avais changé, en un an j'avais pris plus de dix centimètres, ma voix se changeait peu-à-peu. Je n'étais plus un enfant des rues, j'étais un jeune homme sans argent. Mon physique ne faisait plus pitié, les gens n'hésitaient plus à me frapper à présent. Avant l'on m'aurait craché au visage pour rebellions, maintenant l'on me rouait de coup. Nous étions en 1798. Le 19 mai Bonaparte partit à la conquête de l'Egypte, augmentant ainsi la puissance Française.

J'avais 15 ans à présent. L'âge de rejoindre les armées, encore faudrait-il qu'ils me mettent la main dessus. Car jusqu'à maintenant, je n'étais ni dans l'armée, ni dans les rangs. Toujours libre de mes faits et gestes. Mais seul dans ma rébellion. En effet les autres m'avaient quitté. Que ce soit la mort, la prison ou la soumission, aucun n'avaient résisté. La faiblesse humaine est d'aimer la sureté. Un logement, un salaire en sommes. Moi, je restais le même fondeur, rebelle. J'étais déterminé à me battre pour autre chose qu'une vie de servitude. Ironie du sort, je travaillais pour le vieux prêtre. Celui qui m'avait sauvé la vie. En échange des quelques boulots, j'étais nourris, logé, mais loin d'être blanchi. Je n'étais pas croyant, il ne pouvait me protéger davantage. Chose que je ne lui avais jamais demandé.

Il était un homme d'église et moi de terrain. Il ne pouvait me confier ses missions, comme je ne pouvais lui confier les miennes. Ce n'était qu'un inconnu. Vint alors l'année 1799 et mes 16 ans. Une année néfaste. Un échecs politique et militaire. Tout d'abord, la Russie s'imposa à Milan le 28 avril, reprenant les terres que Bonaparte avait conquise. Et puis, le 19 aout, nous dûmes essuyer un échec cuisant en Syrie, obligeant alors Bonaparte à quitter l'Égypte quatre jours après.

Malgré cet échec, le peuple avait confiance en Bonaparte. Il avait mené les armées et avait conquis des territoires qu'une lignée de Louis n'avait guère eu. Alors, lorsque le 9 novembre arriva, Bonaparte prit le pouvoir. Le début d'une nouvelle ère ainsi que la naissance du consulat de France. De grands changements qui ne furent pas remis en question. De mon côté les grands changements n'étaient pas politique, mais bel et bien physique. De nouvelles envies, une attirance plus poussé pour les belles de ce monde. Mon corps avaient bien grandit. Je m'approchais de l'âge adulte.

L'année 1800, changement de siècle il me semble. J'aurais au moins eu la joie de le vivre. J'avais 17 ans, mon corps ne m'échappait plus. J'avais pris conscience de mon amour pour les femmes, devenant ainsi ce que le peuple nommé de débauché. J'avais un faible certain pour les femmes et l'alcool. Une façon de se sentir adulte. Être plus qu'un grand garçon. D'ailleurs, le vieux prêtre n'a jamais cautionné mon libertinage. Mais que voulait vous l'on n'aime où l'on n'aime pas.

Mis-à-part les femmes et l'alcool, j'avais bien grandit. J'étais un tacticien à présent, un observateur hors-paire. Me laissant fasciner par les énigmes de ce monde. Je n'étais plus qu'un simple acteur, je cherchais à comprendre les possibilités d'action de chacun. Oui j'avais des arguments à présent. Je montrais toujours les dents, je ne me laissais toujours pas malmené, mais j'avais des arguments précis comme réponse. Ajoutez à cela que je sois capable de lire et d'écrire, cela faisait de moi le vagabond le plus cultivé de cette ville.

Une certaine fierté qui avait ses raisons d'exister. J'étais en pleine possession de mes moyens. Je vivais. Je n'étais pas dépendant d'une volonté supérieure à la mienne. J'étais libre.

1801 marqua un tournant pour la Russie. Assassinat de Paul 1er le 23 mars, laissant alors le pouvoir au jeune et stupide Alexandre 1er. Signant ainsi un tournant dans ce monde. La Russie allait renaitre, ou au contraire se détruire. Personne ne pourrait le dire. Une année où j'eus 18 ans. De plus en plus intéressait par les jeunes demoiselles, j'avais un certain succès. Aucun doute la-dessus, mon corps les attiraient, mon sourire les charmaient et mon regard les faisaient succomber.

Mon nom n'était connue que des dames. Une certaine renommée qui me poussa à la porte de l'église. En effet le vieux prêtre ne pouvait accepter mon comportement plus longtemps. Sans lui en vouloir, j'acceptais. Sachant que le logement serait facilement trouvable, dormir chez mes conquêtes et repartir le lendemain. Mais pour me nourrir, me sustenté, c'était une autre histoire. J'étais adulte à présent, ou en passe de le devenir, je ne pouvais plus voler comme avant. J'avais besoin d'autres choses. Pourtant je ne trouvai rien à ma mesure.

1802, j'avais 19 ans. Quelques personnes bien renseignés vinrent à ma rencontre, me proposant un salaire contre quelques boulots. Le premier que l'on me confia fut des plus agréables. Trouver de jeunes femmes, belles et agréable, pour travailler dans une maison close de la capitale. Un travail qui m'occupa suffisamment pour me faire délaisser la politique. Ainsi je n'appris que le 11 que Napoléon était devenu premier consul et qu'il venait de rétablir l'esclavage. Une mauvaise nouvelle pour les gens comme moi, sans origines, sans passé.

Le 2 aout Napoléon devint 1er consul à vie. Napoléon avait fait une erreur en restaurant l'esclave. Moi qui avait toujours soutenu ses actions, je perdus confiance en lui. La France venait de me décevoir une nouvelle fois. Si je ne bossais pas pour les pontes de Paris, il y aurait de forte chance pour que je sois associé à l'esclavagisme. En tant qu'esclave bien évidemment.

Et puis les petits boulots devinrent plus important. Mes employeurs prirent conscience de mes talents. Rapide, précis et déterminé. Le profil parfait d'un assassin. Alors après les filles, c'était les hommes que je cherchais. Tuant ceux qui étaient sur la route de mes patrons. Abattant de sang froid chaque contrat. Tuer m'apportait un certain plaisir. Une impression de vengeance contre cette société trop salle, trop noir. J'avais 20 ans, je travaillais dans l'ombre, sans aucune contraintes. Juste du sang sur les mains.

1804, une année qui scella mon avenir. En effet ce fut l'année de création du premier empire qui eut lieu le 18 mai. Et puis, plus important, le couronnement de Napoléon Bonaparte. En quoi ces deux évènements changèrent mon futur ? Le couronnement de Napoléon fit de lui un chef, quelqu'un capable d'absoudre, ou non, les criminels. Ce que j'étais. Mais pour le moment, liberté était le maitre mot. Je gagnais assez pour survivre, voire trop, alors, au lieu de le garder, je donnais le surplus à ce que j'étais avant. Un enfant des rues sans avenir. Je n'avais pas besoin d'économiser, j'avais besoin de vivre.

Prenant peu-à-peu confiance je commis quelques erreurs. Laissant des indices sur les scènes de crimes, brouillant moins les pistes. Des erreurs stupides, non idiotes qui causèrent ma perte. Nous étions en 1805, j'avais 22 ans, lorsqu'on me prit la main dans le sac. C'était dans une ruelle sombre de la capitale, j'avais une arme à la main et un corps sans vie trônait derrière moi. Je ne pouvais me défendre. J'essayais juste de fuir. Mais trop nombreux, je fus matraqué puis conduit en prison. J'allais être condamné à mort puis exécuté. Fusillade surement. Du moins je le croyais.

Je fus surpris lorsque les interrogatoires ce succédèrent. Je ne savais pas la justice aussi frileuse pour rendre sa décision. J'avais, au contraire, cru que mon jugement ce serait fait sans appel, sans défense. Et puis un jour, après mon centième refus de collaborer. Je fus confronté à un auditoire peu commun. Fouché et Napoléon lui-même. Aurais-je été impliqué dans un complot national ? Non, Fouché se contenta de m'interroger. Pour apprendre "qui j'étais". N'ayant rien à caché là-dessus. J'étais personne. Pourtant mes réponses me firent libérer. Non elles me firent tuer. Zéphyrin était mort.

Le ministre s'était passionné pour mon passé. Un garçon aux origines incertaines, sachant lire et écrire. Un excellent assassin et un observateur d'exception. Je passais alors un marché avec l'empereur. Il voulait me confier une mission ? Très bien, mais qu'il me donne un passé et un futur. J'eus gain de cause, j'acceptais alors de travailler pour l'empereur.

Survivre ou mourir ? L'interrogation de mon adolescence. J'ai choisi de mourir. En effet Zéphyrin Monnestier est mort. Laissant place à Tristan de Montbourg, un nouvel homme. Un titre, un passé, mais au fond, toujours la même détermination.






Dernière édition par Tristan De Montbourg le Sam 5 Mar - 14:55, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeMer 2 Mar - 20:20






HISTOIRE
Chapter three ; to die or to live
J'avais 23 ans à présent, j'étais un homme. Je me nommais Tristan de Montboug, j'étais colonel de Napoléon, j'avais de l'argent et un statut de noblesse, du moins un statut s'en approchant. Ma première année à son service fut assez particulière. En effet nous étions en 1806 et le premier octobre, la Prusse lança un ultimatum à l'empereur. Ce dernier le refusa, sortant victorieux aux batailles de d'Inéa et d'Auerstadt. Et puis Napoléon prit Berlin le 27 octobre.

Je n'étais pas avec lui, mais en France. J'avais pris connaissance de ma mission. Rejoindre la Russie pour y jouer le rôle de secrétaire de l'ambassadeur. Une couverture pour ma vrai mission. Je devais surveiller le Tsar, devenant les yeux et les oreilles de France. Ayant même le droit d'agir si Alexandre Ier devenait menaçant. Oui, le tuer en cas de débordement. Mais pour le moment, je devais devenir crédible. N'ayant jamais grandi dans le luxe, imiter un noble n'était pas facile. Alors les bonnes manières, monter correctement à cheval, parler un bon françois, mais surtout, apprendre le Russe afin d'être à même d'intervenir en cas de problème.

Il était primordial pour moi de connaitre le Russe. Espionner un empire n'est guère facile, et la tâche serait doublement difficile si je ne comprenais les échanges oraux et écrits de l'ennemie. Si le Français fut dur à apprendre, le Russe était un vrai casse tête. Le style d'écriture était déjà différent. Un casse-tête pour le vagabond que je fus. Il m'aura fallu un ans et demi pour maitriser parfaitement le Russe. 18 longs mois à apprendre bien plus qu'une langue. Mais le résultat était là. Nous étions en 1807, j'avais 24 ans et je quittais pour la première fois la France. Direction Saint-Pétersbourg. Durant mon voyage j'appris que Napoléon avait instauré une noblesse impériale, mais aussi qu'il eut un fils.

Cette nouvelle m'obligea à envoyer une missive auprès de l'empereur. Lui faisant parvenir mes meilleurs voeux. Il m'indiqua à son tour qu'il me gardait une place à ses côtés, à Berlin. Et puis mon voyage prit fin. J'étais arrivé sur ces terres froides et dure de Russie.

Mon premier contacte humain fut avec Lauriston, l'actuel ambassadeur. Il m'expliqua avec beaucoup de passions le fonctionnement du monde ici. Aux fils de son discours je compris qu'il ne savait pas pourquoi j'étais là. Pour lui je n'étais qu'un aide administrative et non un assassin en puissance. Les joies de l'innocence.

La Russie était plus chaleureuse que j'eus cru. Enfin, les femmes l'étaient. Leur pays était tellement divisé qu'il n'était pas difficile de trouver femme à honorer. Parfait. Et puis je découvrais un nouvel alcool, la Vodka si je me souviens. De quoi vous réveiller un mort. Je le reconnais parfaitement, la Russie a des charmes auxquelles je ne peux résister. Et pendant que je m'amusais à satisfaire ses dames, l'année 1809 allez vers sa fin. L'Autriche était rentrée en guerre, Napoléon avait perdu la direction de Vienne et ce dernier c'était fait excommunié par l'église. Des problèmes qui me semblait bien lointain.

1810, 2 janvier, j'arrivais avec plusieurs heures de retard à l'ambassade. Non pas que je l'eus fait exprès, mais Morphée avait décidé de me garder encore un peu. J'eus l'immense surprise d'être attendu énergiquement par Lauriston. Ce dernier ne me laissa même pas le temps de bouger le moindre doigt qu'il me sautait déjà à la gorge.


— Tu le fais exprès n'est-ce pas ?
— De ?
— D'oublier les réunions, Fouché est là, il aimerait te parler !?
— Je te prie de m'excuser, mais j'ai travaillé tard hier soir.

Je n'avais jamais reçu de visite militaire depuis que je vivais ici. Et une telle venue ne pouvait guère être rassurante. Loin d'être inquiet je pénétrais dans le bureau de Lauriston, ne le trouvant bien évidemment pas à sa place. C'était mon premier ministre qui trônait, le regard perdu dans le paysage.

— Vous semblez m'avoir fait demander ?
— Ah! Tristan, comment vas-tu ?
— Bien, mais je n'ai guère le temps de souffler depuis quelques jours.
— Tu auras deviné la raison de ma présence.
— Le règne de plus en plus fragile de notre cher Alexandre surement ?
— Pas exactement.
— Quelle est donc la raison de votre visite ?
— L'empereur et moi-même doutons de ton acharnement au travail. Plus aucune visite, plus la moindre nouvelle et tes rapports se font rare... Tu ne t'ais pas amouraché d'une douceur Russe ?
— Non, loin de là, mais notre ambassadeur semble déterminer à créer des relations Franco-Russe, cela me prend plus de temps que prévu ...

Le reste ne fut que formalité et preuve de bienséance. Mon le principale avait été dit. Il semblait persuadé que ma mission m'échappait de jours en jours. Ce qui était loin d'être le cas. J'étais juste occupé à gouter au plaisir Russe. Ca bien sûr, il ne le savait pas.

A l'heure actuel, j'ai renoncé à mourir, préférant bel et bien vivre. Faire comme tous noble qui se respecte et le faire avec le même esprit. Bon enfant, sans jamais ce laissé marcher sur les pieds. Vivre ou mourir il faut choisir, j'ai choisi la mort il y a quelques années. Me voilà vivant, ressuscité de mes cendres dans le corps d'un homme neuf. Je vis .


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Tristan De Montbourg

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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeVen 4 Mar - 0:33

Techniquement fini, après je dois relire pour virer fautes de frappes et fautes fautes. Mais la trop naze pour l'envisager Ivre

Donc on verra ca demain =)
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Anastasia K. Nouchkine
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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeVen 4 Mar - 10:14

\o/ Dis moi quand c'est fait, qu'on puisse te valider.
En ce qui me concerne c'est parfait, attendons peut-être un petit mot de Sean ^^
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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeSam 5 Mar - 14:55

De mon côté c'est bon Smile
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Sean O'Malley

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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeDim 6 Mar - 17:34

De mon côté, également. (Désolée pour le délai, je suis en voyage jusqu'à mercredi ) J'adore totalement ce que tu en as fait, tu es plus qu'apte à incarner cet espion débauché qu'on adore détester Smile Félicitations! ^^
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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeDim 6 Mar - 17:35

*_* Merci !
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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeDim 6 Mar - 17:50

Validé officiellement mon chouchou ! *SBAFF*
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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeDim 6 Mar - 18:26

Bienvenue Smile
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MessageSujet: Re: Tristan De Montbourg — 100%   Tristan De Montbourg — 100% Icon_minitimeDim 6 Mar - 18:28

Merci et merci Smile
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