LES NUITS BLANCHES DE SAINT-PETERSBOURG
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 Irina Kristianov [U.C]

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3 participants
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Irina Kristianov

Irina Kristianov


Messages : 12
Date d'inscription : 20/03/2011

Irina Kristianov [U.C] Empty
MessageSujet: Irina Kristianov [U.C]   Irina Kristianov [U.C] Icon_minitimeDim 20 Mar - 16:07



Irina Aleksandrovna Kristianov
starring Rachel Weizs


IDENTITÉ

NOM : Kristianov
PATRONYME : Aleksandrovna
PRÉNOM : Irina
AGE : 45 ans
DATE DE NAISSANCE : 27/07/1765
LIEU DE NAISSANCE : Moscow
HABITE : Saint Petersbourg






MÉTIER ET RANG

Femme de Mikhaïl, est ce réellement un métier ? Un rang ? Non, je ne vois rien de tout ça. Etre sa femme, c’est ma vie. Etre mère, c’est mon cœur. Je porte ce titre qui donne pouvoir et puissance, d’une alliance arrangée est née mon espérance et ma douleur. Elevée dans les préceptes de la noblesse, sachant agir en douceur, murmurer au bon moment, sourire au plus bel instant, tout cela fait partit de moi. Hier encore, j’étais une proche de l’impératrice, sa Dame de Compagnie avec plusieurs de mes semblables, aujourd’hui, j’ai abandonné le palais impérial, détruite par la mort de ma précieuse enfant.


PHYSIQUE

La mauvaises langues aiment a dénigrer, critiquer, laisser leur venin atteindre le cœur de ce qu’elles ne peuvent supporter. On me dit belle mais froide. Inaccessible. De la jalousie ? Oui sans doute alors qu’a 45 ans je conserve cette beauté qui fut celle de ma jeunesse. Mais celle-ci a changée, devenant plus mature, plus intensive sans réellement que je ne m’en rende compte. Micha a toujours aimé mes longs cheveux aussi noirs que l’enfer, il en aime la douceur et la révolte, loins d’être raide et sans vie, ils bouclent et s’enchantent du moindre souffle d’air. Bien souvent, trop souvent ? Je me dois de les discipliner en un chignon recherché, mais dans l’intimité de la couche, ils s’étalent voluptueusement sur l’oreiller. Dieu m’a doté d’un regard étrange, oscillant entre le vert et le noisette, le soleil aime a y jouer des couleurs et, si je devais être arrogante et mesquine, je dirais que c’est dans mes yeux que réside ma séduction. Les traits de mon visage n’ont guère changé avec l’âge, ils se sont empreint de sagesse et de sérénité, même si en ce moment, ils se plissent de souffrance et de haine parfois. Nobles et harmonieux, ils se fichent de l’âge et ne laissent qu’a peine entrevoir une ou deux rides. J’ai porté quatre enfants et pourtant, ma taille refuse de s’épaissir, je ne suis plus cette jeune fille qui marchait vers l’autel il est vrai, mes courbes se sont transformées avec la maternité, plus voluptueuses, plus douces, elles n’en restent pas moins attirantes et ensorcelantes. Une rumeur coure encore parlant de sorcellerie et de magie noire ce qui a le don de me faire sourire. Ah ce sourire…Il possède de telles facettes qu’en faire le tour devient impossible. Tour à tour joyeux, amoureux, passionné, triste et froid, il est le reflet des pensées qui m’agite. Mon port de tête est droit, fier sans doute mais il m’arrive de plier la nuque révélant une fragilité que seul mon époux peut voir et entendre


CARACTÈRE

Sois belle. Ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Ne te mêle pas des affaires des grandes personnes. Tu n’es pas un homme, occupes toi de faire des enfants. Voilà ce que l’on m’a répéter durant des années. Fille unique, c’était sur moi que reposait les espoirs de mes parents. Belle union, beau parti, beaux enfants. Ais je réussis ? Oui, sans doute et je suis fière de ma famille, particulièrement de mes filles que j’aime sans condition, sans limite. Pourtant, je suis déchirée, trop sans doute. Micha a fait de moi ce que je suis, me donnant cette parole que je devait taire. M’offrant une intelligence que je devais dissimuler. Me rendant un regard neuf et critique sur la vie. J’existe et je pense par moi-même grâce a lui mais a cause de lui, je connais mes plus grandes douleurs, mes plus grandes pertes. A quoi bon m’offrir le droit des mots pour ne pas les écouter ? A quoi bon ces serments scellés dans le vide si il les oublie ? Je souffre c’est vrai mais pour autant, je reste cette mère que mes filles adorent. Cette femme amoureuse, désespérément. Froide et hautaine, je le suis si souvent qu’il n’y a qu’avec eux que je peux rire sans rougir. Je joue un double jeu, soumise, effacée, je le suis comme une épouse parfaite, agissant dans l’ombre de son mari, mais une fois l’ombre levée, je révèle une force de caractère et une volonté propre a ébranler les puissants. Ma fille aime a dire que je suis une main de fer dans un gants de velours et sans doute a-t-elle raison. Mais je suis aussi cette femme blessée qui se doit de cacher ses blessures pour rester celle qu’elle est. Ce pilier qui supporte la famille. Je regarde avec amertume mes filles s’éteindre sans pouvoir rien y faire, Micha me poussera-t-il au plus intenses extrémités ? Me forcera-t-il a faire un choix ? Sait il seulement qu’il perdrait ? J’aime mon époux, je crois que je l’ai toujours aimé, mais mes filles sont mon avenir, mon souvenir dans ce monde et même si il me les a donnée je n’hésiterais pas si jamais un choix devait être fait. Je veux leur sourire et leur rire, non leur larmes et leur amertume. Je ne le supporterais pas et quel ennemi plus dangereux que celui qui vous aime ?


LIENS



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HISTOIRE
25/10/1770

Ainsi ces rumeurs que j’ai surpris dans les couloirs sont vraies ? Je dois me marier ? Non. Je vais me marier. J’ai cinq ans a peine, pourquoi devrais je marier ? Et tout d’abord, qu’est ce que le mariage ? Je n’ose demandé a Père, je crains ses réactions. Mère est morte a ma naissance, je ne sais pas vraiment ce qu’est le mariage. Je ne sais pas ce que ce mot veut dire. J’ai demandé a Alexandra, ma femme de chambre, elle a rougit, c’’est la première fois que je la voyais rougir. Elle a même balbutier ! J’entends encore sa voix m’expliquer ce que cela signifie et, je l’avoue, je n’ai pas bien comprit. Avoir des enfants ? mais il faut être grands pour cela non ? Et ce fiancé que je ne connais pas, qu’en pense –t-il ? Je ne l’ai jamais vu, je ne sais même pas son nom. Père a dit que c’était une belle union et que sa fille devrait être fière. Que, grâce a lui, j’obtiendrais un rang supérieur, une belle situation. Mais je ne saisis pas le sens de ces mots sans queue ni tête. Ma gouvernante a raison, je ne devrais pas me mêler des histoires de grandes personnes, mais qu’y puis je si j’attrape au vol tout ses mots ?

L’enfant pose sa plume et loge son menton dans ses mains jointes, sagement assise a ce petit bureau de chêne qui orne sa chambre. Elle pense, le regard dans le vague. Une petite moue plisse ses lèvres. Incompréhension sans doute. Elle soupire pour chasser une boucle noire qui vient gêner sa vue et finalement, repose les yeux sur son journal.

Le mariage. Peut être que je devrais regarder dans le dictionnaire ? Ou prendre mon courage a deux mains et demander a Père ? Est-ce que c’est comme mes poupées ? Non je ne pense pas, mais Père ne me trouvera-t-il pas effrontée de lui poser cette question ? Il me regarde toujours en souriant et dit en riant que je ressemble a Mère, ais je le droit de le décevoir en posant cette question qui me semble étrange ? après tout, peut être m’expliquera-t-il tout lui-même ? Et mon futur époux, est il beau ? Laid ? Egoïste ? Pustuleux ? A vrai dire, je m’interroge beaucoup. Surtout, est ce qu’il sait jouer a la dinette ? Je ne pourrais pas me marier avec quelqu’un qui n’aime pas cela ! C’est tellement amusant ! D’ailleurs, si Lily ne l’aime pas, je ne l’aimerais pas non plus !

L’étrange regard de l’enfant se porte sur sa droite, affectueux, tendre, elle hésite a prendre a bras le corps cette petite poupée blonde qui la suit depuis sa naissance. Lily est le prénom qu’elle lui a donné. Sa meilleure amie, sa confidente pourrait on dire. Finalement, elle cède et serre la poupée contre elle.

Oui, si Lily ne l’aime pas alors moi non plus ! De toute façon on ne pourra pas me forcer !


15/12/1770



Ca y est ! Je l’ai vu ! Il est plus grand que moi et il a un grand nez. Je ne l’aime pas. Lily l’aime pas non plus. Elle m’a dit qu’il était trop violent, il joue a des jeux de guerre ! Alors je le lui ai dit. Je lui ai dit que je ne voulais pas me marier avec lui ! Je suis sure qu’il a été déçu, mais c’est mieux comme ça. Ses petits soldats de plombs sont moches eux aussi. Je prefère mes poupées ! Mais quand même. J’ai joué avec lui parce que Père m’a dit que c’était ce qu’il fallait que je fasse. Il m’a raconter plein de choses sur la guerre et les st…stra…stré…Non Stra..tégies, oui voilà ! J’ai encore du mal a me souvenir du mot, mais j’aime bien comment il se prononce. Et puis, il est peut être moche mais j’aime bien sa voix, mais chut, je ne le dirais pas a Lily sinon, elle va se fâcher ! Il a dit que normalement, il avait pas le droit de me dire des choses comme ça, que c’était pas bien parce que j’étais une fille. Mais il le fait quand même ! C’est bien non ? Il ne faut pas que Père le sache ! Alors si il revient, il faudra qu’on se cache pour parler de ces choses ! Je sais déjà où, dans mon placard ! C’est une cachette idéale !

Amusée, l’enfant sourit en regardant les immenses portes de son dressing. Oui, pensait elle, cela ferait une cachette parfaite !. Elle mordille l’extrémité de sa plume avant de recracher les poils qui se sont glissés sur sa langue avec un rictus dégouté puis elle reprend.

J’ai faillis m’étouffer, il faut que je fasse plus attention, les plumes ne se mangent pas ! Peut être que je ne veux pas l’épouser mais si je le dis a Père, m’écoutera-t-il ? Cela est si important pour lui. Il pose ses mains sur mes épaules et me dis toujours que je serais une grande dame, mais pour le moment, je suis toute petite et délicate alors je ne sais pas si je pourrais devenir une grande dame. D’ailleurs serais je aussi grande que Père ? Ou même que Digus, mon chien ? J’ai hâte de grandir pour le savoir !




27/07/1785

L’ignoble malotru ! Le bêta ! Le sale furoncle ! Il a osé oublier mon anniversaire ! J’ai dix ans aujourd’hui ! Et parmi les cadeaux que l’on m’envoya, pas un seul ne venait de lui ! Je suis en colère ! Pour la peine, je l’appellerais Micha pour toujours ! Même si il déteste ça ! Se sera bien fait pour lui ! J’attendais avec tellement d’impatience ce qu’il allait m’offrir, a vrai dire, j’ai envie de pleurer. Père me dit que c’est normal, qu’il est un homme et moi encore une petite fille. Qu’il a des choses plus importantes a penser et a faire, mais je ne peux pas m’empêcher d’être deçue. Il m’avait dit qu’il m’offrirait un beau cadeau ! Je l’ai cru moi. Je lui faisait confiance mais au lieu de cela, il a oublié. J’ai eut beaucoup de cadeaux, c’est vrai. Des timbales en argent. Des bijoux. Mais lui, je savais qu’il aurait pensé a ce petit chariot de bois que j’ai vu un jour a Moscow. Je lui en avait tellement parlé ! Je l’aurais tellement voulu ! Et il a oublié. Je suis sure qu’il y aurait pensé lui. Je me moque des cadeaux de gens que je ne connais pas, mais le sien, je l’aurais aimé au moins.

triste, le regard de l’enfant se pose sur cet amoncellement d’argenterie, de dorure qui dort dans sa chambre. Elle s’en fiche de tout cela. Elle aurait voulu quelque chose de précieux avec lequel jouer, pas ces quolifichets qu’il lui faudrait regarder sans toucher. Un lourd soupir traverse sa petite poitrine et elle retourne a son journal.

Tant pis, je me vengerais ! Si jamais il revient un jour a la maison. Ces visites se font rares sans que je n’en comprenne la raison. Ais je dis ou fait quelque chose de mal ? En réfléchissant très fort, je ne vois pas. Père me dis de ne pas s’inquiéter qu’il faut que je comprenne qu’il n’a pas besoin d’avoir toujours une enfant collé a ses pieds, mais j’ai beau essayé, je n’y arrive pas. Avant lui, j’étais toute seule puisque je n’avais pas le droit de jouer avec les filles des servantes et puis, même si il faisait la moue, il me laissait faire ce que je voulais. Peut être qu’il en a marre de cette enfant encombrante ? Et bien grand bien lui fasse ! Je n’ai pas besoin de lui après tout ! J’ai une nouvelle jument ! Cela me suffit ! elle est douce et gentille, je lui ai donné le nom de Lena ! Elle est belle, c’est un cadeau de Père, car il pense que je suis magnifique a cheval, est ce que cela veut dire que je ne le suis pas d’ordinaire ?

L’enfant pouffe derrière sa main en lisant ce qu’elle vient d’écrire. C’est idiot, son père l’aime a la folie. Et son rire retentit dans la chambre, léger et cristallin, effaçant les larmes qui maculaient ses joues quelques minutes avant.

Les servantes m’ont aussi fait un cadeau ! Un gâteau de miel et chocolat ! Normalement, je n’ai pas le droit d’en manger de trop pour ma santé, mais cette fois, elles me l’ont donné en entier en posant leur index sur leur lèvres. C’est comme un secret ! Non, c’est un secret ! D’ailleurs, il m’en reste un morceau…Pourquoi ais je mal au ventre ?


03/08/1778

C’est étrange. Vraiment étrange. Au début, je n’ai pas compris ses petits rires mesquins, ni ces regards presque appitoyés sur moi. Père a tenu a me présenter a la cour et je dois dire que j’étais très fière de la robe que je portais. J’étais belle et je le savais, Père me traite parfois d’arrogante, mais il y a une telle tendresse dans son regard lorsqu’il le dit que je sais qu’il est fier de moi.

La jeune fille, car l’enfant n’est plus, serre sa plume d’une main rageuse, froissant les traits de son joli visage, elle retient ses larmes le plus fort qu’elle peut. Pourtant, elle n’arrive pas a oublié l’humiliation vécue. Elle inspire profondément et reprends son récit.

Seulement, j’avais beau être belle, aimable, même intelligente, je n’ai pas sut réagir a ces propos vicieux. Je savais pourtant que Micha était un homme qui avait des besoins, Père me l’a expliqué, mais comment pouvait il être aussi désinvolte ? Comment pouvait il déshonorer mon nom, ma personne ainsi ? La cour entière était au courant, jusqu’au nom de ses maitresses, jusqu’aux cadeaux qu’il leur offrait en guise de rupture. A-t-il seulement penser a moi alors qu’il vivait aussi idiotement ? Nous nous sommes affronter hier. Je l’ai attendu le pied ferme et il est arrivé en souriant, comme si rien n’était arrivé, comme si tout cela n’était qu’une goutte d’eau dans un lac. Ma colère n’a plus connu de borne, je l’avoue, je l’ai giflé avec tout ma déception et ma rancœur. Je lui ai asséné des mots terribles, lui jetant au visage ce mariage qui nous attendait bientôt. Il a parut surpris, incrédule même. Il avait oublié ! Je savais qu’il ; avait oublié ! Comment avait il pu ?! La maison entière m’entendit hurler ce jour là. J’étais blessée, jalouse sans doute, nous nous connaissions depuis une décennie maintenant, tomber amoureuse de lui m’avait paru si naturel que je pensais qu’il en était de même pour lui, je m’étais trompée apparemment. « Quel mariage ? » m’a-t-il demandé, j’ai bien cru lui arracher la tête. « Le notre triple buse ! » ais je crié. Le ciel lui serait tombé sur la tête qu’il n’aurait pas eu d’autre expression. Moi qui avait été élevée dans cette idée, j’en étais même heureuse…Comment a-t-il pu oublié ?!

La jeune fille essuie une larme de colère, de déception sur sa joue encore un peu ronde de l’enfance. Une larme vient mouillé le papier de son journal et elle l’absorbe minutieusement avec un buvard. Ses espoirs et ses rêves de petites filles se sont cruellement écroulés.

Micha est cruel. Je devrais arrêter de l’aimer.


09/06/1783


Nous nous sommes mariés. Oserais je dire que j’attendais cet instant avec impatience ? Je crois que je n’ai jamais été aussi heureuse. Nous formons un couple magnifique, je l’ai vu aux regards envieux qui nous crucifiaient. Les autres femmes jalousent ma position désormais, mais plus que cela, elles envient mon époux. Après tout, il n’a que cinq ans de plus que moi et la jeunesse fait encore partie de lui. Beaucoup de jeunes filles épousent un homme aussi agé que leur père, béni soit le seigneur de m’avoir évité cette horreur. Micha a l’air heureux aussi, je lui ai promis d’être une bonne épouse, il m’a sourit et m’a embrassé sur le front, me taquinant doucement a l’oreille.

La jeune femme a la beauté encore juvénile délaisse un instant son cahier du regard. Presque timide, elle regarde cette chambre qu’elle partagera désormais. Et le rouge lui monte aux joues. Secouant doucement la tête, elle revient a son journal.

Je ne sais pas ce que nous réserve l’avenir et cela me fait un peu peur, mais je sais que tant qu’il sera auprès de moi, nous pourrons tout braver, peu importe l’obstacle.

Elle repose la plume et ferme doucement son cahier, un large sourire, bien qu’un peu embarrassé vint fleurir sur son visage. Son regard lui, s’envoute de la présence soudaine de son époux derrière elle…



15/01/1784


Je suis enceinte. Ma main tremble alors que j’écris ces quelques mots. Nous n’y croyons plus,après cinq mois, mon père s’inquiétait mais finalement, Dieu exhaussa notre souhait. J’espère tellement un garçon. Aussi beau et grand que son père. Un héritier dont il pourrait être fier. Mais en même temps, je rêve d’une petite fille, une belle petite fille qui serait mon soleil et ma joie. Je veux une grande famille. Micha et moi sommes enfants uniques, je crois que lui comme moi voulons notre maison emplie de rire d’enfants.

Tendrement, la jeune femme passe une main presque tremblante sur son ventre a peine arrondit. Elle sourire devant un énorme bouquet de roses offert par son époux. Le soleil joue dans ses cheveux par les vitres de l’immense verrière du domaine.

Je t’aime déjà qui que tu sois. Fille ou garçon, tu sera mon sourire et je sais que je te chérirais tendrement. Ton père est devenu si attentionné qu’il me fait presque peur. Sera-t-il fou de toi comme moi je le suis déjà ? Au fond de moi, je sais que nous serons heureux car il ne peut en aller autrement. Pourtant, je me méfie des jeux politiques, depuis la nouvelle de ma grossesse, plusieurs famille nous ont approché. Crois tu, mon ange, que je te marierais avant même ta naissance ? J’ai prévenu ton père, si il ose seulement, sa vie deviendra un enfer. J’aimerais tellement que l’avenir te réserve un amour comme celui que je chéris dans mon cœur, las…Je me demande si tout ceci est possible.


03/07/1784

C’est une fille. Une adorable fille. Mon cœur de mère est sur le point d’exploser tant elle possède les traits de son père. Ekatarina. Un prénom noble et chaleureux, comme sa vie je l’espère. Je ne peux pas m’empêcher de la toucher. J’ai refusé une nourrice et Micha me dit en riant que je ne suis pas raisonnable, qu’une duchesse ne peut nourrir ses enfants elle-même, mais je ne l’écoute pas. Je nourrirais moi-même ma chair et mon sang, qu’importe les murmures.

Le regard si étrange de la jeune mère glisse sur un berceau qui se tient a ses côtés. Elle serre un peu son peignoir contre elle, un frisson la parcourt pourtant le soleil est si haut. Son sourire s’attendrit lorsqu’elle caresse la joue duveteuse de son enfant, de sa fille.

Elle est mon trésor lorsque je la regarde, je ne peux m’empêcher de pleurer tant je suis heureuse. Micha rit en me traitant d’émotive, mais que peut comprendre au cœur d’une mère ? Jusqu'à présent, je n’étais qu’a lui, dorénavant, je ne suis qu’a elle. Ma belle Ekatarina, mon bel ange. J’espère lui donné des frères et des sœurs. Je veux la voir courir en riant dans les couloirs du palais et, un jour, je veux la voir souriante et comblée au bras de son futur époux. Je prie tout les soirs dieu d’accorder sa bénédiction sur notre famille. M’entends il ? Je l’espère tellement.


10/12/1784

Il a osé ! Le sale petit mesquin ! Il a osé fiancé ma fille, notre fille ! Elle n’est encore qu’un bébé, mais cela ne l’a pas arrêté ! J’ai hurlé, j’ai tempêté ! Comment pouvait il seulement décidé du destin de notre enfant comme ceci ?! Ais je des reproche a faire a cette famille si proche de la notre ? Bien sur que non, mais je ne supporte pas de perdre ma fille, de la voir être obligée de se plier au chemin que son père lui trace ! il ne m’écoute pas ! Il reste de marbre devant mes reproches. Je ne veux pas de ses fiançailles arrangées et pourtant, il me rappelle que c’est ainsi que nous nous sommes épousé que puis je répondre a cela ?!

Bientôt, je donnerais une sœur ou un frère a Ekatarina et Micha prévoit déjà de la marier si il s’avère que ce soit une fille.

Blême, le jeune femme éructe un instant en silence, son regard brille de colère, elle a jeté son époux hors de sa chambre, rêvant de lui arracher la langue.

J’aime mon mari, c’est vrai mais je ne peux pas lui pardonner d’agir comme si nos filles n’étaient que quantité négligeable, juste bonne a faire un bon mariage ! Je regard Ekatarina, si douce, si petite, comment ce monstre peut il déjà la donner a un autre ?! Ne peut il pas attendre qu’elle grandisse un peu ? Pourquoi ne peut elle pas être a moi pour toujours ? Certaines des suivantes de la Tsarine m’ont félicité et j’ai dus faire semblant d’être heureuse alors qu’intérieurement, je hurle de colère. Pourtant, cet époux qu’il a choisit est parfait en tout point. Son rang futur sera égal au notre, sa lignée sans tache et pourtant quelque chose me glace sans que je ne puis je deviner ce que cela est. Aujourd’hui je rêve de donner naissance a un fils capable de protéger sa sœur.


07/03/1785[/rigth]


Je pleure. Cela fait deux jours que je ne fais que pleurer. Micha me regarde, impuissant, je vois la tristesse dans son regard, cette peur qui nous dévore tout les deux alors que la vie de notre seconde fille balance entre joie et limbes. Elle est née bien trop tôt. Elle est si fragile. Le medecin n’a que peu d’espoir et je me suis écroulée. Depuis, je ne fais que pleurer, Dieu me privera-t-il de mon enfant ? Blessera-t-il ainsi mon cœur de mère ? Toutes les nuits, je pleure en silence dans les bras de mon mari. Je sens sa main sur mes cheveux, tendre et douce. Je suis incapable de l’aider comme il me soutient. Pourquoi une telle épreuve ? Qu’avons-nous fait au ciel ?

Encore une fois, sa vue se brouille. De terribles pensées l’assaillent, macabres et douloureuses. Elle a si froid a l’intérieur. Ekatarina gémit un peu dans son sommeil et les larmes redoublent soudainement. Sa main tremble alors qu’elle tiens la plume. La solitude l’écrase, la souffrance l’étouffe, elle a l’impression de mourir petit à petit.

Ma vie, ma survie est suspendue aux lèvres si fines d’Anastasia. A ses lèvres qui exhale son souffle en un rythme régulier. Pourtant, elle ne mange pas beaucoup, comment veut elle devenir forte ? elle n’a que deux jours et la mort reste si proche d’elle. Je ne supporte pas les regards compatissants de ma maisonnée, de mes amies. Non je ne supporte pas tout ça. Dieu ne peut m’ôter ma fille ainsi, il n’en est pas question ! Mais que peut la volonté d’une mère face a la volonté divine ? Alors je prie, encore et encore. Je ne quitte pratiquement pas notre chapelle.


[right]13/07/1785

Je les regarde, l’une comme l’autre, elles sont magnifiques mes filles. Je souris dans le jardin, elles jouent non loin de moi. Anastasia s’est battue si fort pour vivre qu’aujourd’hui elle respire la santé. Elles sont magnifiques et je ne peux me lasser à les regarder encore et encore. Dieu m’a laissé Anastasia et si la peur de la perdre demeure encore parfois, son sourire l’efface d’un seul coup. Micha l’a fiancée, comme il me l’avait dit. Pourquoi ne m’écoute-t-il pas ? N’est il pas celui qui m’a apprit a réfléchir, à penser ? Pourtant fait il semblant d’entendre mes mots, de m’adoucir pour finalement n’écouter que son propre avis ? Mes filles sont encore si jeunes et bientôt, elles partiront, nous quitterons, comment vais-je supporter ma vie sans elles ? Je ne le sais encore pas. Leur père me sourit en affirmant qu’il a choisit et bien choisit, mais est ce seulement vrai ? Je regarde les enfants de son ami, Dmitri m’apparait étrange et pourtant si poli, si doux. Milan est plus fougueux sans doute mais feront ils de bons maris ? Tout cela n’est que politique, politique et encore politique. Je hais ce mot et pourtant je me plie a son jeu bien trop souvent a mon gout.

La jeune femme tend un gâteau de miel a son ainée, sourit a la voir l’engloutir et caresse ses cheveux si beaux. Le soleil semble de la partie et baigne mère et filles d’une lumière presque divine. Des instants comme celui-ci agissent comme un baume sur les tracas de la jeune mère, elle se sent comme apaisée.

Je les regarde courir, riant insouciantes et je rêve que cet instant jamais ne s’arrête. Un rêve utopique car la réalité n’est jamais très lointaine, mais une chose est sûre, je les protégerais toujours quelqu’en soit le prix a payer.


23/08/1787

Dans mon ventre grandit un enfant qui ne verra jamais le jour. Un fils, comme l’avait espéré Micha. Pourquoi l’ais je perdu ? Pourquoi Dieu me l’a-t-il reprit ? Je me souviens de la douleur, des pleurs aussi lorsque j’ai su…Dans mon esprit, il se nomme Nicolaï, il sourit, il rit mais jamais je ne le verrai grandir. J’ai fermé ma porte a mon époux, m’enfermant dans ma douleur. J’ai perdu un morceau de mon âme en même temps que sa mort. Le médecin m’a dit que, fort heureusement, je pourrais avoir d’autre enfants mais personne ne pourra remplacer la perte que fut celle là. Mes filles m’entoure plus que jamais, comme si elles savaient malgré leur jeunesse a quel point leur mère est triste. Elles viennent parfois me caresser les cheveux lorsqu’elles pensent que je dors. J’entends leur murmure et je sais que je leur manque. Vers qui peuvent elles se tourner si je ne suis pas là ? Leur père reste muet, enfermé dans son propre monde, ce monde pour lequel je faisais office de passerelle, mais le pont s’est fissuré et il me faudra du temps pour reprendre gout a ma propre vie. Comment combler cette perte atroce ? Leur sourire sans doute, leur rire surement. Et pour elle, je me relève, je réapprends la douceur et la tendresse…Elles me manquent tellement.

[i ]La jeune femme se lève avec un peu de difficulté, son corps meurtrit dans sa chair peine encore a avancer avec cette grâce qui est la sienne. Qu’importe, deux petites voix l’appellent derrière la porte et réclament que leur mère prenne le thé avec elle. Comment pouvait elle refuser ? [/i]


10/08/1789

Mes filles grandissent et sont si belles. Alors pourquoi je tremble soudainement ? Je n’ai eut de cesse d’observer leurs fiancés et si Milan m’agréé, pourquoi ne puis je pas regarder son frère sans en avoir un frisson ? Je ne comprends pas cet enfant. Il est étrange, en apparence poli, galant, mais quelque chose me gêne sans que je ne sache quoi, Ekatarina semble l’éviter autant que possible, pourquoi ?. Micha me dit que je m’inquiètes de trop et me presse de lui donner un fils. J’ai réussis a lui pardonner les fiançailles de nos filles, même si parfois, je le pousse a attendre bien après les avoir vu femme. Je vois bien que lui non plus ne souhaite pas les voir partir, elles sont notre joyaux, les fruits de notre amour et, bien qu’il ne sache pas le leur montrer, il les aime tellement. Parfois, je l’incite a devenir plus tendre, plus joueur avec elle, mais mon Duc est si rigide qu’il ne peut les voir sans un air sévère et froid. Ne voit il pas leur regard presque suppliant ? Elles ne demandent qu’un peu d’attention, plus que ce sourire bourru qu’il leur adresse de temps a autre. J’essayes de lui faire prendre conscience de cela. Je connais mon époux, je sais qu’il les aime, mais je désespère de le voir s’éloigner d’elles. Pense-t-il que cela le protégera ? Après tout, ce bouclier qu’il lève lorsqu’il a peur d’être blessé, croit il que je ne le vois pas ? Il les perdra si i n’y prends pas garde.


12/09/1789

La vie s’éveille encore en moi et je vois mon rêve se rapprocher. Ce rêve d’avoir une grande famille. Ekatarina et Anastasia me pose souvent des questions. Sera-t-il aussi grand que papa ? Aurait il les cheveux blonds ou noirs comme les miens ? Elles n’ont de cesse de me tourner autour, mille et une pensées dansantes sur leur si beau visage. Je ris souvent devant l’impertinence de leur question mais y réponds toujours. Micha a prier pour que ce soit un fils, bien que je sais que peut importe le sexe, je ne le décevrais jamais, je me prends a espérer la même chose. Pourrais je être plus heureuse que je ne le suis actuellement ? Si je n’avais pas de heurt avec mon époux, exploserais je de bonheur ? Elizaveta rit de mes interrogations et je ne peux m’empêcher de la taquiner souvent. Micha m’a offert une vie parfaite et parfois, j’ai l’impression que même Dieu jalouse mon bonheur. Mais comment cela serait il possible ?

La future mère se lève soudainement, la main plaquée sur ses lèvres, le teint blême avant de disparaitre durant une bonne dizaine de minute

Encore ces nausées…Mon bébé ne me laissera-t-il pas mangé en paix ?

elle sourit si joyeusement en écrivant ses mots

Cela ne peut être qu’un fils, les malaises m’ont toujours épargné pour mes filles, mais cette fois semble faire exception. Et je me prend a rêver d’un petit garçon aussi noble que son père. Je n’aurais pas cette déchirure de le voir fiancé comme l’ont été mes filles. J’ai quitté le palais royal depuis longtemps maintenant, mais je m’amuse toujours de voir a quel point la cour ne change pas, devrais je y présenter Anastasia et Ekatarina ? Micha m’y pousse mais je pense encore a ce que j’ai appris a ma propre intronisation, veut il réellement qu’elles perdent ainsi leur illusions ? Ce diable d’homme est ce qu’il est…un homme, il ne peut toujours pas comprendre le cœur des femmes, même si le mien lui ai acquis.


23/06/1790

Natacha est née. Elle est aussi belle que ces sœurs qui la couvent avec tant de tendresse. Elles ont prit mon rôle alors que je peine a me remettre de mon accouchement. Etrangement, alors que j’ai déjà deux filles, la naissance de Natacha fut la plus difficile, la plus longue, mais je fus récompensée, même si ce n’est pas un garçon. Je me sens comblée, bien qu’encore faible, trop pour pouvoir m’en occuper comme je le voudrais. Je hais cette impuissance qui m’empêche de m’occuper d’elles correctement. Par mon désir égoïste, elles n’ont pas de gouvernante, juste des professeurs particuliers, mais aucuns d’entre eux ne pourrait remplacer leur mère. Micha semble essayer parfois de s’approcher d’elles, mais le mal est fait, elles ne peuvent s’empêcher de le craindre, comme si elle ne savait si elles l’aimaient ou non. Je savais mon époux blessé mais il ne pouvait que s’en prendre a lui-même. Ne l’avais je pas prévenu ? N’avais je pas tout tenté pour les rapprocher ? Oh, je ne rejetais pas la faute que sur lui, c’était vrai. Mes filles refusaient aussi d’ouvrir les yeux, restant auprès de moi ou l’une auprès de l’autre. Elles sont complices et me cachent certainement des secrets, je suis un peu jalouse parfois, je devais bien l’avouer mais elles riaient si souvent.

Micha les regarde souvent lorsqu’il pense qu’elles ne peuvent le voir, et je souris intérieurement, pourquoi refuse-t-il de voir l’évidence et de les elever différemment de nous ? Je refuse toujours ces mariages qu’il a arrangé, je ne veux pas voir mes filles malheureuses car mal mariées, je voudrais qu’elles connaissent le bonheur que Micha a put me donner durant ces années. Est-ce trop demander ? Pourquoi ne veut il pas m’écouter, n’a-t-il plus confiance en mon jugement ?






HORS-JEU

COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? C’est elle là ><
UN PETIT MOT ? Wasabi o/





Dernière édition par Irina Kristianov le Dim 10 Avr - 20:33, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Irina Kristianov [U.C]   Irina Kristianov [U.C] Icon_minitimeMer 30 Mar - 9:22

Toujours en cours ? ^__^
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MessageSujet: Re: Irina Kristianov [U.C]   Irina Kristianov [U.C] Icon_minitimeDim 10 Avr - 11:55

Touyours, j'essaye de la finir today o/
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MessageSujet: Re: Irina Kristianov [U.C]   Irina Kristianov [U.C] Icon_minitimeLun 11 Avr - 11:51

Oooh, tu aurais pu me prévenir que tu avais posté la suite ! I love you *viole sa femme*
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MessageSujet: Re: Irina Kristianov [U.C]   Irina Kristianov [U.C] Icon_minitimeDim 17 Avr - 11:38

Ouais, mais j'en ai encore à poster @_@



*continu*
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MessageSujet: Re: Irina Kristianov [U.C]   Irina Kristianov [U.C] Icon_minitimeMar 26 Avr - 11:15

Toujours là ? =/
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MessageSujet: Re: Irina Kristianov [U.C]   Irina Kristianov [U.C] Icon_minitimeMer 27 Avr - 10:36

Toyours ><

J'y arrive, j'y arrive ><
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MessageSujet: Re: Irina Kristianov [U.C]   Irina Kristianov [U.C] Icon_minitime

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