LES NUITS BLANCHES DE SAINT-PETERSBOURG
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 Que peut un tsar contre une femme outragée (PV Anya)

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Alexandre 1er

Alexandre 1er


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Date d'inscription : 27/02/2011

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MessageSujet: Que peut un tsar contre une femme outragée (PV Anya)   Que peut un tsar contre une femme outragée (PV Anya) Icon_minitimeLun 14 Mar - 19:31

L'homme encapuchonné s'avançait vers Alexandre. Le Tsar voulait bouger mais ses membres ne répondaient pas aux instructions délivrées par son cerveau. Il voulait hurler et appeler à l'aide mais aucun son ne sortait de sa gorge. Et la silhouette de se préciser, de s'avancer toujours un peu plus, entourée d'un halo obscur. Une étrange sensation d'écoeurement montait à la gorge du souverain russe tandis qu'une ombre diffuse semblait sortir de l'apparition et l'entourer. Et finalement la chose fut face à lui. Elle releva son capuchon. Ses traits furent d'abord ceux de Bonaparte et Alexandre fut empli de haine. Mais bien vite le brouillard recouvrit le visage fantomatique qui devint celui de la vieille gitane rencontrée il y a si longtemps. Une vive sensation de terreur emplit le Tsar qui réussit à hurler, un son déchirant. Puis ce fut une luminosité aveuglante.

Et, haletant, en sueur, Alexandre se réveilla. Pendant un instant il fut désorienté et ne se souvint pas de l'endroit où il se trouvait, et tâtonna autour de lui. Sa main rencontra la cuisse de la jeune femme étendue à côté de lui, qui dormait encore. Son esprit devint clair à cet instant. Il se trouvait dans une aile du palais d'hiver, à Saint Petersbourg, qu'il avait occupé pour parrainer une réception donnée par un comte anglais hebergé par la Russie. Cependant il avait un peu de mal à se rappeler qui était sa compagne de lit. Une noble quelconque, probablement. Il retint un rire amer. Décidément, il avait une favorite, des maîtresses dont il ne connaissait pas l'identité, quelle dégringolade morale.

Soupir. Le tsar se leva précautionneusement, encore sonné par son cauchemar, et s'habilla. Il hésita un instant et choisit de se vêtir simplement, d'un de ces habits d'officier qu'il affectionnait, sans ostentation particulière. Il était inutile de souligner par des soieries et des ornements qu'il était le Tsar, il n'était pas un individu parmi le personnel du palais qui n'aurait pas été capable de reconnaître le monarque de loin. Quant on fréquentait la cour tsariste, fusse en tant que simple lingère, il fallait très vite apprendre à savoir qui était qui, à reconnaître les partis et les forces en présence, si l'on ne voulait pas être happé par ce milieu impitoyable.

Et à propos de happé, Alexandre se demanda un instant si il ne serait pas opportun de consulter quelque guérisseur de la cour à propos de ces songes infernaux qu'il faisait de plus en plus souvent. Ils augmentaient dans le détail et dans l'ignoble, et rendaient le Tsar irritable et nerveux, quoiqu'aucun courtisan ne trouve à redire à l'idée qu'un monarque soit soucieux à l'idée de débuter la plus formidable guerre jamais entreprise depuis que le monde est monde.

Et cependant c'était bien connu, presque tous les guérisseurs étaient des espions potentiels et pouvaient être menacés, achetés, corrompus. Et il eut été très fâcheux pour le souverain d'un pays particulièrement superstitieux que l'on sache qu'il faisait des cauchemars atroces. Il y a encore quelques années, ses prédecesseurs faisaient brûler des paysannes pour moins que cela.

Pendant qu'il se faisait ces réflexions, le tsar était resté planté au milieu de la chambre à coucher. Pas très noble comme posture, figé devant un lit ayant servi à rompre les oeuvres du mariage. Nouveau soupir, léger, imperceptible, et le tsar passait la porte de la pièce pour se retrouver dans un couloir. Deux hommes de la garde impériale russe, en grands uniformes blancs se mirent en position derrière le tsar pour assurer sa protection rapprochée. Mesure désagréable mais, selon ses responsables de la sécurité, indispensable.

Quoiqu'Alexandre ait quelques doute sur la valeur supposée supérieure des hommes de cette prétendue élite qu'était la garde impériale. Oh, en combat peu les valaient, la garde impériale française, les dragons, et fort peu d'autres. Pourtant leur sens moral n'était pas plus aiguisé que celui du soldat lambda. Il y a environ deux semaines on avait surpris un officier de la garde à vendre des informations stratégiques à un personnel de l'ambassade anglaise.

Tandis qu'il marchait, Alexandre eut un rire flûté mais ne fit pas attention aux regards perplexes. Ce qui l'amusait était qu'il était en guerre contre la France mais que ceux qui l'espionnaient le plus étaient encore ses supposés alliés, les anglais. Etait il possible de concentrer autant de fourberie, de perfidie et de déshonneur en seul humain que n'en avait l'ambassadeur de l'Angleterre ? A croire qu'il y avait plus d'un antéchrist.

Poursuivant son chemin, fréquement interrompu par des solliciteurs à qui Alexandre promettait aide, soutien, ou, quand ils étaient d'une importance minime, éconduisait, le Tsar avait pour objectif de gagner son bureau, si lui et ses gardes ne mourraient pas écrasés par la foule de courtisans avant. Contre toute attente il y parvint. Faisant signe à la garde impériale de fermer la porte et de faire barrage aux quémandeurs, il commença à travailler.

Particularité du Tsar, il n'avait pas de secrétaire et faisait presque tout lui même. Répondant aux lettres, imprimant son sceau sur des décrets, Alexandre semblait avoir plusieurs mains. Une partie de lui se consacrait aux rapports de ses trésoriers qui s'inquiétaient du financement de la guerre tandis qu'une autre épluchait les rapports de ses espions sur les sournoises menées anglaises et les perfides subterfuges français. Subterfuges que, à la grande consternation du Tsar, ses espions ne semblaient guère capables de percer. Il semblait évident à Alexandre que MacDonald et le Xéme corps d'armée français voudraient directement assaillir Riga, mais Koutouzov, lui, n'était pas de cet avis. Irrité de voir son analyse contredite par un homme aussi capable que Koutouzov, Alexandre arrêta un instant son travail et se laissa couler dans le dossier de son fauteuil de cuir, fermant les yeux une seconde...

Une toute petite seconde, car quelques instants plus tard des bruits et des éclats de voix se faisaient entendre à la porte du bureau. Et Anya de pénétrer comme une furie dans l'espace de travail, suivi de deux gardes affolés qu'Alexandre congédia. Il plongea son regard dans celui de l'agaçante jeune femme.

- Oui ? Devons nous conclure que les français ont enfin compris qu'ils ne trouveraient pas de meilleurs assassins que vous dans toute notre cour impériale ?
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Anastasia K. Nouchkine
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Anastasia K. Nouchkine


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MessageSujet: Re: Que peut un tsar contre une femme outragée (PV Anya)   Que peut un tsar contre une femme outragée (PV Anya) Icon_minitimeMar 15 Mar - 14:51

J'avais toujours éprouvé une certaine antipathie pour Alexandre 1er, que ce soit en tant qu'on ou en tant que Tsar. En tant que princesse, et autrefois en tant que duchesse, j'avais été amenée à le côtoyer à de nombreuses et diverses occasions, en public ou en privé. J'avais fait de nombreux efforts, autant pour moi que pour Milan à cette époque, mais je n'étais jamais réellement parvenue à apprécier le Tsar. Je respectais l'homme politique, encore que j'étais loin d'approuver toutes ses décisions. Mais en tant que femme je n'avais guère mon mot à dire, je le savais. Je m'étais toujours gardée d'exprimer haut et fort mon opinion, assez maligne pour savoir que cela pouvait me retomber dessus sans prévenir. Pour autant, mon attitude à son égard était suffisamment froide, quoique polie, pour qu'on se doute de ce que je pouvais penser de lui. Mon étroite relation d'amitié avec sa favorite – on aurait pu croire qu'il serait fidèle à sa maitresse, sinon à sa femme, mais ce n'était pas le cas – ne m'aidait guère à l'apprécier. Très souvent en compagnie de Marie, je n'ignorais pas comment il se comportait avec elle, encore que son attachement à son endroit paraisse sincère. Tsar ou pas, rien ne pouvait me forcer à l'aimer, comme rien ne pourrait me forcer à aimer mon mari. Évidemment, loin de moi l'idée de tenter quoi que ce soit contre lui. Après tout, c'était le Tsar. Quand bien même mon père et ma belle-famille semblaient bel et bien anti-tsaristes, ce n'était pas mon cas. J'avais quelques valeurs morales, comme la fidélité à la nation. Bien qu'Alexandre ne soit pas le meilleur Tsar qui puisse être, il restait notre souverain. Du moins pour le moment, encore fallait-il qu'il n'ait pas la bonne idée de se faire assassiner. Les rumeurs allaient et venaient à la cour, et beaucoup d'entre elles étaient les récits plus ou moins fidèles des tentatives d'assassinat à l'encontre du Tsar. Toutes déjouées pour le moment, certainement en grande partie grâce à son meilleur espion, dont je m'abstiendrais de citer le nom.

Tout de même, j'évitais le Tsar autant que je pouvais. Je ne brillais pas par mes talents de comédienne, aussi étais-je bien en peine de dissimuler le certain mépris que j'éprouvais pour l'homme qu'il était. Il ne faut pas oublier que je le tenais en partie responsable de mon mariage avec Dmitri. En effet, il eut été très facile pour lui de s'interposer à cette union et de déclarer mes fiançailles avec Milan valides. Mais non, il n'avait pas levé le petit doigt pour son ami, alors que ce dernier était probablement son plus fidèle serviteur. À mes yeux, il apparaissait donc comme un monstre d'égoïsme, ne pensant qu'à lui et sa Sainte Russie, au détriment de sa famille, ses amis. Ce n'était un secret pour personne que le Tsar délaissait son épouse et avait des amantes. C'était scandaleux pour bien des hommes de savoir que sa favorite avait sa propre suite. Qui plus est, elle était polonaise, rendez vous compte du crime que c'était ! Pauvre Marie. On eut dit que c'était de sa faute, oubliant que sa présence ici ne dépendait que du Tsar. Ses grossesses n'étaient un secret pour personne, et on s'étonnait de voir Alexandre légitimer ses « bâtards polonais » comme disaient certains à la langue bien pendue. Combien de fois m'étais-je insurgée contre cela ! Je considérais Marie comme une sœur, et la voir traitée ainsi me peinait et me mettait hors de moi. La plupart des hommes la traitaient de putain, en sachant parfaitement que les vraies putains étaient les courtisanes qui se pavanaient à un bras différent chaque jour. Marie n'avait que le Tsar pour amant. Et puis, ils oubliaient une chose relativement importante : dit-on non au Tsar ?

Marie ne disait pas non au Tsar, mais le Tsar disait non à Marie. Et c'était exactement pour cela que je me devais, à mon plus grand regret, de rendre visite au Tsar. Non pas que Marie m'ait demandé quoi que ce soit, bien au contraire, elle ne se plaignait pas. Simplement, la voir tenter de dissimuler ses larmes, même à moi, me mettait véritablement hors de moi. Comment pouvait-on accorder si peu d'importance à une femme, supposément, aimée et enceinte de surcroit ? Peut-être étais-je sotte, ou trop romantique, mais toujours est-il que j'avais vivement l'intention de faire part de tout cela au Tsar, quitte à passer pour une impudente et une idiote. Il n'y avait guère d'illusions à se faire, je n'aimais pas le Tsar mais il me le rendait bien. Je n'étais rien d'autre qu'une petite princesse écervelée et agaçante, puisque ne faisant guère attention aux convenances. Sans nul doute avait-il eu vent de mon tempérament de feu, via Milan. Peut-être me serais-je adoucie si je n'avais pas dû épouser de force un autre que mon fiancé. Et puis qu'importe ! Le Tsar devait gérer une guerre, sans doute s'en sortirait-il très bien avec une femme en colère. À moins que je ne sois pire qu'une horde de français ? J'en doutais, encore que je ne savais pas jusqu'où ma colère pouvait me mener. Nous verrions bien. Au pire, qu'est-ce que je risquais ? Rien ne pourrait m'être plus insupportable et intolérable que mon mariage. Sans oublier ma grossesse, qui ne tarderait sans doute pas à faire de moi une véritable furie.

J'étais revenue au palais quelques jours, pour profiter des derniers moments de liberté qui m'appartenaient, avant le retour de Dmitri. Ma grossesse ne tarderait plus à se voir, désormais. Il m'était frustrant de savoir que je ne pourrais pas le cacher, frustrant de devoir me battre contre mon propre corps. Je ne pouvais empêcher mon ventre de s'arrondir et ma poitrine de prendre du volume. Ce détail n'avait pas échappé à certains, et j'avais dû faire preuve d'imagination contrer les accusations et les avances de certains. Il m'était arrivé de repousser Constantin, qui, je le voyais, n'appréciait guère qu'une femme se refuse à lui. Qu'il se le tienne pour dit, si je devais un jour prendre un amant, ce ne serait certainement pas lui que je choisirais, sa réputation le précédant de beaucoup. Simplement fallait-il qu'il respecte mon choix. Il me faisait penser à Dmitri, qui n'était pas particulièrement connu pour sa patience et sa tolérance...

Ce fut finalement tout à fait au hasard que je tombais sur le Tsar. Je m'apprêtais à sortir, me demandant s'il m'accorderait un entretien, lorsque je le vis traverser un couloir, évitant adroitement la foule qui se pressait autour de lui. Me raidissant immédiatement, je fis volte face et me dirigeai d'un pas énergique vers lui, ma robe d'un bleu nuit voletant autour de moi dans un bruit de froissement de tissu. J'accélérais sensiblement le pas lorsque je compris qu'il se dirigeait vers son bureau. J'y parvins presque, mais la porte me claqua au nez à la dernière seconde et les gardes me barrèrent automatiquement la route. S'ils croyaient s'en sortir avec leurs tenues officielles et leurs pseudos ordres, ils avaient tout faut... Pendant plusieurs minutes ils me refusèrent l'entrée, prétextant que le Tsar était occupé. Mais je n'étais pas aveugle, je remarquai bien vite que l'un d'entre eux semblait porter un intérêt particulier à ma gorge. Bien sûr... Si en temps normal j'eus été tentée de gifler le malpoli, je choisis cette fois de me servir de cette faiblesse toute masculine. J'eus un sourire plein d'espoir et je mimai une seconde la tristesse. Ce fut tout ce qu'il fallut au garde pour avoir un moment d'hésitation, ouvrir timidement la porte du bureau et... C'était déjà trop tard. Avant même que son collègue n'ait pu protester, je me glissai rapidement dans l'ouverture, merci ma taille de guêpe et atterrit ainsi dans le bureau, face au Tsar. Loin de paraître étonnée, il se contenta de me lancer une gentille pique tout en congédiant les deux gardes affolés. J'eus un petit rire légèrement moqueur, tout en faisant la révérence de rigueur, avec une certaine raideur je le confesse.

« SIR.»

J'avais lâché ce mot un peu brusquement, d'un ton certainement trop froid. Mais je l'ai dit, j'étais très mauvaise comédienne, incapable de feindre les émotions. Me redressant, je m'approchai du bureau d'un pas lent, quoiqu'assez déterminé. Je restai plantée devant, les mains jointes sur mon ventre. J'étais aussi raide et droite qu'il était humainement possible de l'être.

« Permettez moi de vous dire, Sir, que si les Français choisissaient une femme pour vous assassiner, vous auriez du souci à vous faire. Vous pourriez fort être assassiné sans même vous en rendre compte. »

Qu'avaient-ils tous à penser que nous les femmes n'étions que de petites oies stupides ? Il fallait cesser de prendre pour exemple les petites sottes de la cour, qui riaient de rien et rougissaient au moindre compliment. Toutes les veuves n'étaient pas malheureuses non plus, car la plupart étaient des expertes en poison ! De nombreuses femmes faisaient office d'assassins, et elles étaient souvent plus efficaces que les hommes, car plus raffinées. Un poison peut facilement passer pour une maladie ou un empoisonnement alimentaire... Enfin, peu importe, empoisonner le Tsar n'était pas – encore – dans mes plans, nul besoin de m'étendre à ce sujet. J'eus un léger soupir, mes yeux se promenant sur le bureau une seconde. Puis je relevai la tête, pour regarder Alexandre directement. Peut-être étais-je idiote, mais il devrait bien me reconnaître un certain courage.

« Par avance, navrée de vous décevoir, je ne suis nullement ici pour vous aider à régler vos... questions militaires. Je suis ici au nom de Marie. Narychkine, évidemment. »

Qui savait le nombre exact de Marie qui étaient passées dans son lit ? Je pris une profonde inspiration, me détendant légèrement, pour me donner un air moins sévère. Je n'avais généralement aucun mal à parler de sentiments, quand il ne s'agissait pas des miens. Encore fallait-il que le Tsar en ait quelque chose à faire des sentiments de sa maitresse. Essayons, au moins.

« Permettez moi de vous demander... Avez-vous récemment rendu visite à Marie ? Êtes vous au courant de son... état de santé ? »

Non, non, Marie n'était pas mourante, elle allait bien, encore que sa grossesse la fatigue énormément. Ce qui, en revanche, mettant en danger sa santé physique, c'était son état d'abattement moral. Elle m'avait confié que le Tsar la visitait de moins en moins, et ce malgré le terme proche de sa grossesse. Sans nul doute espérait-il avoir un fils... Marie priait pour cela, sentant qu'elle serait certainement trop faible pour avoir d'autres enfants. Elle avait supporté plus de grossesses que la Tsarine même, ce qui en soit était légèrement ironique. J'espérais éveiller la curiosité et l'inquiétude du Tsar. Car s'il aimait Marie, il ne pourrait pas s'empêcher de s'inquiéter. N'est-ce pas ?
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